Le grignotage

Le grignotage est un phénomène que l’on retrouve de plus en plus. Il est le reflet de l’évolution de notre société de consommation et de nos habitudes alimentaires. En France, il touche non seulement les adolescents mais aussi les femmes jeunes. Lorsqu’il devient systématique, le grignotage a des répercussions sur l’équilibre alimentaire à long terme. Cela a pour effet de faire augmenter considérablement le nombre d’obèses.

Grignoter

Le grignotage porte le plus souvent sur des aliments qui ne nécessitent pas de préparation (viennoiseries, confiseries, biscuits, chips, cacahuète…). Or tous ces produits sont très caloriques et ne présentent presque aucune valeur nutritive.

Lorsque le grignotage intervient en plus des 3 repas par jour, le nombre de calories alors ingérées dépasse largement ce qui est conseillé. Les apports énergétiques fournis pour l’alimentation sont supérieurs aux dépenses de l’organisme ce qui provoque un stockage du surplus sous forme de graisses dans le tissu adipeux. Le poids augmente alors petit à petit.

Lorsque le grignotage se fait aux dépens des repas, la suppression des aliments consommés pendant les repas normaux (légumes, viande, produits laitiers…) n’est pas compensée par l’ajout des aliments grignotés. La couverture des apports nutritionnels recommandés en différents éléments nutritifs n’est plus réalisable. Si ces habitudes s’installent, elles peuvent entraîner des carences importantes. Lorsque l’on ne peut se passer de grignoter, vaut mieux alors porter son choix sur des aliments plus équilibrés et riches en vitamines et autres nutriments essentiels à l’organisme : laitage, fruit, pain, bâton de carotte ou de concombre.

Le prix du grignotage

  • 50 g de bonbons : 190 kcal
  • 1 verre de Coca-Cola : 100 kcal
  • 1 petit pain au chocolat : 275 kcal
  • 1 croissant : 180 kcal, plus si croissant au beurre
  • 1 éclair : 244 kcal
  • 2 barres de chocolat : 520 kcal
  • 100 g de chips : 580 kcal
  • 50 g de cacahuètes : 300 kcal

Cela indique clairement que du point de vue calorique, la facture à payer est très élevée surtout lorsqu’il est indiqué de ne pas dépasser 2700 kcal pour un homme et 2000 kcal pour une femme de moins de 50 ans !

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